KWAME NKRUMAH'S SPEECH DURING GENERAL ASSEMBLY (French)
KWAME NKRUMAH'S SPEECH DURING GENERAL ASSEMBLY.
Language in French
Nous nous réunissons ici aujourd'hui, pas comme les Ghanéens, les Guinéens, les Égyptiens, les Algériens, les Marocains, les Maliens, les Libériens, les Congolais ou les Nigérians, mais en tant qu'africains.
Les Africains se sont unis dans notre détermination à rester ici jusqu'à ce que nous nous sommes mis d'accord sur les principes fondamentaux d'un nouvel ensemble d'unité entre nous qui nous garantit et à l'avenir un nouvel arrangement du gouvernement continental. Si nous réussissons à établir un nouvel ensemble de principes comme base d'une nouvelle charte pour l'établissement d'une unité continentale de l'Afrique et la création d'un progrès social et politique pour notre peuple, à mon avis, cette conférence devrait marquer la fin De nos différents groupes et blocs régionaux.
Mais si nous échouons et que cette grande et historique opportunité passe, nous allons céder la place à une plus grande dissension et à une division parmi nous pour lesquelles les peuples d'Afrique ne nous pardonneront jamais. Et les forces et mouvements populaires et progressistes en Afrique nous condamneront.
Je suis certain que nous ne leur manquerons pas. À cette fin, je vous propose de prendre en considération ce qui suit: Dans un premier temps, une déclaration des principes qui nous unissent et nous lient et auxquels nous devons adhérer fidèlement et loyalement et jeter les bases de l'unité devrait être définie.
En tant que deuxième étape urgente pour la réalisation de l'unification de l'Afrique, un Comité Afrique-Afrique des ministres des affaires étrangères devrait être mis en place maintenant. Le Comité devrait établir au nom des chefs de nos gouvernements, un corps permanent de fonctionnaires et d'experts pour élaborer un mécanisme pour le gouvernement syndical en Afrique.
Ce corps de fonctionnaires et d'experts devrait être composé de deux des meilleurs cerveaux de chaque Etat africain indépendant. Les différentes chartes des groupements existants et d'autres documents pertinents pourraient également être soumises aux fonctionnaires et aux experts.
Nous devons également décider d'un lieu où ce groupe de fonctionnaires et d'experts travaillera comme nouveau siège ou capital de notre gouvernement syndical. Une partie centrale de l'Afrique pourrait être la suggestion la plus juste, soit à Bangui en République centrafricaine, soit à Leopoldville [Kinshasa] au Congo. Mes collègues peuvent avoir d'autres propositions.
Language in French
Nous nous réunissons ici aujourd'hui, pas comme les Ghanéens, les Guinéens, les Égyptiens, les Algériens, les Marocains, les Maliens, les Libériens, les Congolais ou les Nigérians, mais en tant qu'africains.
Les Africains se sont unis dans notre détermination à rester ici jusqu'à ce que nous nous sommes mis d'accord sur les principes fondamentaux d'un nouvel ensemble d'unité entre nous qui nous garantit et à l'avenir un nouvel arrangement du gouvernement continental. Si nous réussissons à établir un nouvel ensemble de principes comme base d'une nouvelle charte pour l'établissement d'une unité continentale de l'Afrique et la création d'un progrès social et politique pour notre peuple, à mon avis, cette conférence devrait marquer la fin De nos différents groupes et blocs régionaux.
Mais si nous échouons et que cette grande et historique opportunité passe, nous allons céder la place à une plus grande dissension et à une division parmi nous pour lesquelles les peuples d'Afrique ne nous pardonneront jamais. Et les forces et mouvements populaires et progressistes en Afrique nous condamneront.
Je suis certain que nous ne leur manquerons pas. À cette fin, je vous propose de prendre en considération ce qui suit: Dans un premier temps, une déclaration des principes qui nous unissent et nous lient et auxquels nous devons adhérer fidèlement et loyalement et jeter les bases de l'unité devrait être définie.
En tant que deuxième étape urgente pour la réalisation de l'unification de l'Afrique, un Comité Afrique-Afrique des ministres des affaires étrangères devrait être mis en place maintenant. Le Comité devrait établir au nom des chefs de nos gouvernements, un corps permanent de fonctionnaires et d'experts pour élaborer un mécanisme pour le gouvernement syndical en Afrique.
Ce corps de fonctionnaires et d'experts devrait être composé de deux des meilleurs cerveaux de chaque Etat africain indépendant. Les différentes chartes des groupements existants et d'autres documents pertinents pourraient également être soumises aux fonctionnaires et aux experts.
Nous devons également décider d'un lieu où ce groupe de fonctionnaires et d'experts travaillera comme nouveau siège ou capital de notre gouvernement syndical. Une partie centrale de l'Afrique pourrait être la suggestion la plus juste, soit à Bangui en République centrafricaine, soit à Leopoldville [Kinshasa] au Congo. Mes collègues peuvent avoir d'autres propositions.
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